Le premier livre de Marie Rebour raconte une histoire longtemps cachée et refoulée. Entre 5 et 8 ans, la narratrice a été victime d'agressions sexuelles de la part de son cousin, de 10 ans son aîné. Pour dépasser ce traumatisme d'enfance, et avancer malgré la blessure, son corps et son esprit vont mettre en place des mécanismes de survie qu'elle désigne comme son bouclier.
Lorsque les souvenirs reviennent, le cerveau les rejette. Quant au corps, il développe une défense redoutable : rejeter tout contact physique. Atteinte d'amnésie, la narratrice ignore la raison de son aversion au contact tandis que le lecteur, conscient de ses expériences passées, continue de découvrir son histoire.
Le bouclier de Marie avance chronologiquement et suit la narratrice de la petite enfance à l'âge adulte, en passant par l'adolescence, les années d'université, son premier emploi… Dépourvu de pathos ou d'embellissement, il dépeint les effets du traumatisme dans tous les aspects de sa vie. Revisitant le passé, le livre est aussi tourné vers le futur puisqu'il raconte l'histoire d'une lente reconstruction. Il apporte au débat #MeToo sa contribution sur l'amnésie traumatique et ses conséquences.
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