Giosuè Calaciura, né à Palerme en 1960, est journaliste et écrivain. Il a publié 13 livres depuis son premier roman Malacarne (Baldini&Castoldi, 1998) et s’inspire de la réalité de sa patrie, la Sicile. Son œuvre aborde des sujets tels que la pauvreté, les migrations, le crime organisé, avec une formidable ambition littéraire et une grande liberté poétique. Avec son style unique – baroque, très créatif, plein de métaphores – il raconte la société italienne et sonde l’âme humaine. Ses livres ont reçu un succès tant populaire que critique : Sgobbo (Baldini&Castoldi, 2002) a été sélectionné pour le prix Campiello et Borgo Vecchio (Sellerio) a reçu le Premio Volponi en Italie et a été sélectionné pour le prix Femina en France. Son œuvre est traduite en français, en allemand et en espagnol.
« Il y a le meilleur de Garcia Marquez dans la prose canaille et tendre […] de Giosuè Calaciura, où le réalisme magique reste en sourdine. Quelque chose aussi de la fantaisie débridée de sa compatriote sarde Milena Agus, révélée par Mal de pierres. » Delphine Peras, L’Express
« Giosuè Calaciura est un trésor bien caché de la littérature italienne contemporaine, qu’il est temps de découvrir. » Lise Wajeman, Mediapart
« La langue de Giosuè Calaciura est unique, objectivement unique : c’est une langue très belle, dense, poétique, baroque, traversée de constantes inventions métaphoriques ; on ne l’oublie pas, pour peu qu’on l’ait entendue une fois […] et on la reconnait immédiatement dès qu’elle s’élève à nouveau. » Jerôme Ferrari, écrivain et lauréat du Prix Goncourt